La règle de l’auto-rateau 30 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , ajouter un commentaireUn de mes passe-temps préférés consiste à me prendre un auto-rateau au petit déjeuner, généralement entre la deuxième tartine de miel et la troisième tasse de café.
Considérant qu’à chaque fois que je colle un rateau à X ou Y, je perd 5 points de Karma, et le fait que chaque auto-rateau me rapporte 15 points, j’ai collé une dizaine de rateaux depuis le début de l’année soit 50 points de perdus et je me suis pris 2 auto-rateaux depuis le 1er janvier soit 30 points de gagnés alors…. voyons… calculette… il me manque encore 1 auto-rateau et l’équilibre sera rétabli entre les rateaux reçus et ceux donnés !
Ce petit calcul vous paraît bien étrange ? Quoi de plus normal puisque c’est la règle de l’auto-rateau, une méthode révolutionnaire pour déculpabiliser sans risque !
Concrètement grâce à cette méthode, vous ne courrez aucun risque puisque vous n’en prendrez jamais aucun car l’auto-rateau est le rateau intérieur, la bonne grosse claque qu’on se donne tout seul, le saint graal de la loose sentimentale.
Les femmes vous prendront ainsi pour un gros nounours pas velu avec qui elles pourront dormir sans avoir peur de se faire sauter dessus. Vos amours deviendront vos meilleures copines et vous vous sentirez l’âme d’une mère Thérésa de la loose sentimentale. Toujours là pour tout mais jamais pour le sexe.
De plus, cette règle fantastique vous permettra de déculpabiliser de coller des rateaux à tour de bras. Et vous rétablirez ainsi vos points de karma (oups… je crois que je joue trop aux sims).
Bref avec l’auto-rateau, vous êtes sûr de ne jamais rien faire ! 
comme un truc bizarre… 29 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , 4 commentairesAujourd’hui on a tapé 16 fois « Fred Desbordes » dans google et on est arrivé sur mon blog. Et ça n’arrête pas de monter depuis le début de l’après-midi. S’est-il passé quelque chose dont je ne sois pas au courant ? Ou bien ais-je un homonyme ultra googlelisé ?
Comme un goût de coriandre…
Posté par fdesbordes dans : Chronique de ma vie bordelaise , 3 commentaires
Saviez-vous que le mélange vin rouge/coriandre est un puissant aphrodisiaque qui vous pousse à dire n’importe quoi, toujours autour du même sujet, le sexe ? Pas moi. Jusqu’à ce que j’expérimente. Et là, voyez-vous c’est comme si j’avais pris un truc bizarre qui me plongerait dans un trip sea-sex-and-sun pendant 72h.
Vous ressortez de votre trip vin rouge/coriandre complètement allumé, surexcité et en mode aquaplanage avec la réalité.
Au début vous vous dîtes que vous avez juste un peu chaud, à cause du soleil. Les heures passent et le soleil se couche, mais bizarrement vous avez de plus en plus chaud. Comme vous avez sauté le chapitre du « coup de chauffe aphrodisiaque » dans le manuel du parfait savoir vivre, vous tentez de prendre la même teinte que le canapé, histoire de mieux vous fondre dans le décor. Mais pas de bol, le coup de chauffe dur, dur, dur, pire que le goût d’un hollywood chewing-gum. Très long en bouche… Vous êtes « over the limit », votre Mojo crève le toit et vous priez très fort intérieurement pour que rien ne se remarque à l’extérieur. Mais plus vous essayez de ne rien dire et plus vous racontez n’importe quoi, un peu comme si votre cerveau s’était transformé en énorme zone érogène.
Vous commencez à voir des filles nues qui se balladent devant vos yeux, vous entendez le mot « bai** » toute les 10 secondes, vous fermez les yeux mais immédiatement vous êtes assailli d’images érotiques, vous tentez tant bien que mal de dormir mais non, rien à faire, Birgit n’est même pas là pour vous calmer…
Bref, chers lecteurs, si vous mettez de la coriandre dans un plat, allez-y mollo où vous risquez fort de mettre au supplice vos convives.
262 551 secondes écoulées 28 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles,le 3eme roman - titre provisoire "Island voice" , 3 commentaires72037 gouttes de pluie tombées sur les vitres du train. 300 km avalés. 17 sms échangés. 3h00 de forfait largement dépassées. 4 fois les bagages faits et défaits. 1 boîte mail piratée. 1 dessin bricolé. 113 912 respirations. 13 beaux rêves. 2 cauchemars. 15 brossages de dents intensifs. 24 tic tac menthe sucés pour conserver l’haleine fraîche. 750 mètres parcourus pour rattraper une tortue fugueuse. 8 litres de cafés bus. 33 bonjour échangés. 617 pages lues. 11h39 de musique écoutée.119 rayons de soleil qui ont frappé mon visage. 12 trainées d’avions aperçu. 1 feuille d’arbre perdue dans mes cheveux. 3 coccinelles posées sur mon avant bras. 284 fois les yeux dans le vague. Et le vague de mon âme plein de toi. 78 pensées dans la même direction. 262 551 secondes écoulées…
Lundi c’est spaghetti !
Posté par fdesbordes dans : musique , 2 commentaireslors de mon week-end psychédélique on m’a demandé très gentiment de vous faire (re)décourvrir Soeur Sourire et son célèbre « Dominique-nique-nique ». Voeu exaucé et lapsus monumental à la clé : Non le clip n’est pas tourné à l’abbaye de cunni mais de Cluny !
petite phrase amoureuse #16 23 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : petites phrases amoureuses , 2 commentaires« L’amour rend aveugle. L’amour doit rendre aveugle ! Il a sa propre lumière. Eblouissante. »
Daniel Pennac
« parler d’amour, c’est faire l’amour »
Honoré de Balzac
» Trop d’amour ne tue pas l’amour. Bien au contraire. »
Fred Desbordes
Arf… sevrage obligé d’internet jusqu’à dimanche 22 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , 1 commentaire

Je pars à la campagne et comme tout le monde le sait, Internet ne fait pas bon ménage avec les prés. Je serai donc malheureusement déconnectée du monde virtuel jusqu’à dimanche, en attendant vous pouvez vous étripez sur le blog en mon absence, me lancer des mots d’amour improbables, enfin écrivez ce que vous voulez et profitez-en je n’y aurai pas accès…
Ahhh la campagne, l’air pur… et les pets de vache !
Et on est repartit pour un tour :)
Posté par fdesbordes dans : Non classé , ajouter un commentaireEvacuation tout azimut du nuage gris qui me bouchait la vue, un coup d’aspirateur céleste et voilà l’horizon qui réapparaît. Encore plus beau qu’avant.
Le blog est donc plus amoureux que jamais, de tout, de rien, des gens, de mes voisins et surtout de… Birgit ! Mon improbable copine suédoise de 80kg.
Alors rien que pour vous :
Juste une mise au point 21 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : Non classé , 5 commentairesJuste une mise au point adressée à quelques lecteurs pour :
- Signifier à celles et ceux que j’écris ce que je veux quand j’en ai envie, point à la ligne.
- Dire à celles et ceux qui n’aiment pas ce que j’écris, et bien, qu’ils n’ont fermer la page Internet, ni plus ni moins.
- Exprimer mes inquiétudes croissantes face aux vagues de suppositions abracadabrantesques que ce blog suscite. C’est un blog d’auteur et si mon style dérange, tant pis, je ne changerai rien d’un iota, même pas une virgule.
- Donner un carton de tubes d’aspirine aux lecteurs qui tentent de démêler à tout prix le vrai du faux, le réel du virtuel, il n’y rien à démêler, juste prendre du recul avec les mots. Après tout, ce ne sont que des signes linguistiques.
- Conduire ces lecteurs jusqu’à cette splendide définition du mot « autofiction » sur wikipédia — hop c’est là
PS : Un grand merci à tous les autres pour leur soutien sans faille
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suicide littéraire 18 avril, 2008
Posté par fdesbordes dans : Non classé , 1 commentaireCommettre son suicide littéraire. Ne plus être libre d’écrire comme on l’entend. Juste sourire et se taire. Ne jamais commettre d’impair. Avancer, envers et contre tout, toujours seul et solitaire. Et personne qui connaît votre calvaire, personne pour deviner ce que vous vous évertuer à cacher. On vous a criblé de balles, on vous a dépecé, bouffé et recraché parce que, sommes toutes, vous avez un gout amer. On a anéantit votre vie et pourtant vous devez faire comme si, comme si tout allait toujours bien.
Ne jamais rien dire. A quoi bon, de toute façon puisque l’image a transcendé la réalité, le personnage d’un roman de gare, narrateur invisible et sensible.
Alors certains jours, si l’auteur était moins lâche, il se pendrait avec le câble éthernet de 15 mètres et tout serait enfin fini. S’effacer une bonne fois pour toute de toutes ces vies où sont semés chaos et doutes. L’auteur. Un double maudit. Devenu malgré lui un monstre de foire qui n’assume pas la virtualité de ses actes. Et derrière l’auteur, l’être qui chuchote dans son désert. Désespéré. Plus de frontières. Le monstre a pénétré bien des coeurs, les recueils posés sur des tables de chevets et l’être qui n’en finit plus de se vider de son sang asphyxié. L’auteur et l’être qui se meurent à petit feu. Feu nourri de l’artillerie lourde. Ne pas vouloir tomber au champ d’honneur pour une guerre sans espoir de bonheur. S’évertuer à vouloir la paix.
Comment en être venu à arracher sa liberté à ce prix insensé ? A payer aussi cher pour tout ce que vous n’avez pas fait ? Et le passé qui tourne en boucle et n’en finit pas de vous briser. Lame de fond et larmes d’abdication.
A quoi bon vous tuer, de toute façon vous êtes déjà mort.












