La chanson du vendredi – Regina Spektor – The calculation 30 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : Decouverte,musique , 1 commentaireEt revoilà les bonnes vieilles habitudes
!
Un titre qui tourne en boucle au café et que j’ai découvert complètement par hasard (merci last.fm).
L’art silencieux du découpage de légumes
Posté par fdesbordes dans : Chronique de ma vie bordelaise , ajouter un commentaire
Découper des légumes est tout un art. On ne s’en doute pas mais il faut une dextérité et un savoir faire indéniable pour ne pas voir un de ses doigts atterrir dans l’assiette de tomates fraîches.
En même temps vous ne pouvez pas vous douter la puissance que ce tranchage intensif a sur moi. S’abîmer dans la contemplation d’un chou rouge en petit morceau est devenu aussi jouissif que… que… Non en fait il n’y a pas plus jouissif que de se perdre au milieu des légumes.
C’est un peu comme si je préparais mes quiches sous acide, m’émerveillant devant la petitesse de mes tranches de tomate, rivalisant d’adresse et de rapidité pour râper un kilo de carottes avec Bernard, le robot multifonction.
En même temps une partie se détache de mon être et se surprend à rêver que l’improbable peut toujours arriver…
Voilà ce qu’il y a dans ces quiches multicolores, une menue part d’âme.
De la notion de ne pas écrabouiller le chat en rentrant chez soi. 28 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : Chronique de ma vie bordelaise , 1 commentaireCe qui est interessant quand on sort tout juste d’un brainstorming intensif passablement champanisé et Paris-Bresté comme ce fut le cas pour moi ce soir, c’est le sentiment de lucidité étrange qui vous envahit. Comme « wahouhhh ces ronds-points sont vachement ronds en fait » ou « incroyable comme mon deux-roues est maniable ». Ce que vous ne savez pas c’est que vous avez à peine ralenti dans le rond-point et que vous tanguez comme un tank sans chauffeur sur votre scooter à freins tambour, totalement inutiles en cas de freinage d’urgence.
Vous, et bien vous pourriez être totalement absorbé par la soirée riche en copyright, contrat d’artiste et anecdotes très drôles sur la vie de bohème, mais non, une bonne partie de ce qui vous préoccupe c’est la composition de la quiche demain. Aujourd’hui, brocolis-courgette-poireaux et demain ? brocoli-potiron ? Poireaux-aubergines sur un poil de salsifis ?
Et vous en êtes encore à vos ingrédients maîtres quand vous ouvrez la porte et là, PAF le chat. A deux doigts de l’écrabouiller dans la porte d’entrée ce pauvre matou. La frayeur du siècle pour vous. Un peu plus et vous faisiez un steack de félin sans le vouloir.
Un peu plus et vous finissiez votre nuit chez le véto, à vous maudire de votre seconde d’inattention, toute perdue que vous étiez dans vos quiches aux légumes de saison, à décompter les minutes qu’il vous reste de la cuisson des précieuses tartes, ahhhhhhhhhhh… Fin de soirée cauchemardesque…
D’où la notion suffisamment importante pour qu’elle soit posée : « Ne pas écrabouiller le chat en rentrant chez soi ».
Panne d’essence ? 26 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : Chronique de ma vie bordelaise , ajouter un commentaire
J’ai tellement perdu l’habitude d’écrire sur ce blog, que je ne sais même pas par quoi commencer…
Je devais sans doute attendre d’avoir un minimum de matière avant de me remettre à vous décrire mes chroniques urbaines. Un blog bien rempli est un blog qui vous prend beaucoup de temps et le temps, justement, c’est ce qui m’a manqué ces derniers mois.
Pour ceux qui n’ont pas tout lu, dans la real life j’ai monté un café (épuisant cette histoire), déménagé, Georges le yéti n’est plus mon meilleur ami et je me suis découvert un talent incontestable pour chanter en yaourt. Et puis je suis aussi allé en boîte, oui oui, c’est vous dire le changement !
En fait un blog sans rien à raconter, c’est comme un scooter sans essence, la panne assurée.
Et quand on touche le fond du réservoir, inutile de vous dire que le redémarrage est plutôt long, trèèèèèèès long.
Bref, me voici repartit comme en 40. je ne vous promet pas un post par jour, plus de mes nouvelles régulières. Cachée derrière l’anonymat réconfortant d’un écran d’ordinateur je vais pouvoir vous décrire les turpitudes d’un café. Et le reste aussi…
La femme sans valise 25 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , ajouter un commentaireFemme sans valise qui court, qui court à faire sa cour,
Un 100 m sur le quai d’une gare, assise sur un banc d’espoir.
Elle court, elle court, la femme sans valise
Et ses pas rythmé sur le passé, trébuchent encore sur ce baisé volé.
Femme sans valise, Femme insoumise,
Aux instants fugitifs, dans la nuit disparaît, captive.
Passagère d’un quai sans le savoir, Prisonnière d’un simple regard
Elle s’entraîne à s’égarer, entre les néons fatigués
C’est la femme sans valise, Juste une femme éprise
D’une petite flamme allumée, dans sa chair désarmée
Tango Vibrato 21 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , ajouter un commentaireun tango dans la ruelle, sous la pluie qui ruisselle allegro-fortissimo.
Un tango dans la ruelle, et c’est la nuit qui chancelle sous le poid de tes mots.
Un tango dans la ruelle, mon coeur s’est vidé dans ta dentelle dans un dernier vibrato.
Tes yeux sur la métropole 11 octobre, 2009
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , ajouter un commentaireTes yeux sur ma métropole couvrent l’immensité de mon atmosphère. Jeter un regard solaire sur ce qui sert de pôle. Du nord au sud; une boussole tourne à vide.
C’est la fille, la fille de l’air; une fille qui erre.
Alors tes yeux sur ma métropole ouvrent la voie aux jours éphémères qui courent sans ride. C’est la fille de l’air, la fille qui a oublié ses valises sur une drôle d’étagère. Et rentre la nuit, l’étrangère sur ses terres.
Tes yeux sur ma métropole et les lucioles qui brillent comme autant de pensées ricochant sur les réverbères de ma ville. C’est juste la fille l’air, les yeux brillants.











