La petite phrase… 24 décembre, 2009
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , ajouter un commentaireJe crois que je déteste déjà mes vacances…
Ne te retourne pas… 13 décembre, 2009
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , ajouter un commentaireNe te retourne pas. Ne te retourne pas où ton trouble pourrait croiser ses yeux noirs. Ne te retourne pas, sauve-toi et pars, le plus loin possible.
C’est la ligne de fracture, l’heure de payer la facture. Et la parole de se taire, de s’engoncer dans le froid solaire.
Une ligne de fuite pour horizon; tachycardie monochrome… Alors on fait comme, comme si la perspective de tous nos possibles passaient le mur du son.
Et si c’est elle qui se retourne ne croise pas son regard. Ne te retourne pas où tout pourrait changer. Oublie tout où tu ne pourras rien éviter. Vas t’en avant qu’il ne soit trop tard…
Le lundi en musique – Jump (for my love) – Pointer sisters
Posté par fdesbordes dans : musique , ajouter un commentaireUne vieille trouvaille et parce que c’est bientôt noël !!
Premiers mots… 10 décembre, 2009
Posté par fdesbordes dans : les lettres du chat... , ajouter un commentaireAu début, le chat n’osa pas bouger une oreille. Tout juste se permettait-il d’observer la fenêtre du 107 rue des pensées.
Les souris pouvaient lui mordiller la queue il n’avait d’yeux que pour elle.
Il la voyait, guérir son coeur fracturé à coup de grandes bouffées de cigarettes, le regard perdu vers son horizon. Elle l’avait tellement aimé son passe-muraille qu’il avait traversé son âme dans un courant d’air glacé.
Alors elle passait des heures à aimer ses bonzaïs, à les nourrir, à les soigner, à les chérir pour oublier. Dans ses yeux passait souvent l’ombre furtive de son souvenir, trace tenace et indélébile.
Et puis un jour, les pensées du chat pour la belle inconnue s’étaient matérialisées. D’abor en bulles flottantes qui s’évaporaient avant d’atteindre la fenêtre du premier étage.
Siri le chat silencieux s’employa alors à penser plus fort, plus haut et plus loin, afin que ses bulles atteignent peut-être, un jour, la balustrade du second.
Un matin, quand il ne s’y attendait plus, mal au crâne à force d’avoir penser si fort, La première lettre surgit, magnifique. Un splendide E tout en courbe et délié. Puis une autre et encore une autre et ça faisait ploc, ploc, ploc.
Ainsi le premier mot vint doucement s’accrocher au loquet de ses persiennes comme une E-V-I-D-E-N-C-E …
La petite phrase… 4 décembre, 2009
Posté par fdesbordes dans : c'est n'importe quoi mais ca fait du bien , 3 commentairesL’amour c’est comme trouver chaussure à son pied, encore faut-il ne pas chausser trop grand… (Fred Desbordes)
Oui, j’ai une relation compliqué avec mon téléphone portable 2 décembre, 2009
Posté par fdesbordes dans : Chronique de ma vie bordelaise , ajouter un commentaire
Oui, mon portable et moi avons noué une relation complexe. Lui et moi nous détestons et pourtant nous sommes bien obligé de faire notre vie ensemble.
Alors quand cet abruti me balance sa sonnerie lancinante genre « hohoh t’as un sms chérie !! » 36 fois dans la journée, à la 37 ème je commence à craquer.
D’autant plus si le contenu du message me fait bouillir en 3 secondes…
Imaginez que l’on confonde mot avec maux ? Hein ?? non mais c’est quoi ce langage freudien à deux balles ?? Est-ce que j’ai l’air d’avoir des maux ?? Des mots oui, ça par contre, ça reste stocké dans le fond de ma gorge et ça sort souvent n’importe comment, quand ça veut bien sortir. D’où l’écrit.
C’est mon téléphone qui a bien failli avoir des maux, en refermant le clapet-tactile-ta-mère-avec-tout-qui-se-met-en-marche j’ai bien failli choisir par défaut la langue turque. Gênant…











