Secret life 21 décembre, 2010
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , 3 commentairesJe raccorde, je raccommode, je couds et je brode tous ces « toi » qui n’existent pas vraiment.
Tu es juste l’image de ce je n’aurai jamais. Un léger désagrément, passager mais pas transparent qui colle à mes nuits agitées.
Bien sûr, tu ne seras pas au courant, les années passeront bien sagement avec ce petit pincement au coeur en pensant à la chanson. J’ai toujours su me faire une raison.
« tout aurait pu être n’importe quoi d’autre et cela aurait eu tout autant de sens » dit Tenessee Williams mais tu n’es pas n’importe qui d’autre alors je passe ma vie à tout foutre en l’air, et regarder les morceaux tomber par terre. Tu ne sais même pas que tu es et ça, me tue, tu sais.
Te laisser me voir sans savoir alors qu’à l’intérieur j’ai envie de le hurler, tout ce que j’éprouve à ton sujet, restera à jamais mon secret, enfoui sous des monceaux de « je ne sais ». Mon plus beau secret.
NOËL…
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , ajouter un commentaireTrace la ligne 20 décembre, 2010
Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , ajouter un commentaire
Trace la ligne et attrape l’araignée. Spider a bien tissé. Maillage collé-serré.
Trace la ligne et mords-moi l’oreille. Que je me sente saigner. Mords-moi fort que j’y crois encore et, avant que tu ne me dévores, fais-moi penser que j’ai peut-être un peu peur et que je ne voudrais pas m’arrêter. Trace notre ligne, longiligne, sur la corde sensible, et de tes doigts de fée, fais-moi me cogner contre le mur de la chambre. Que tes bras m’enserrent si fort que je ne puisse plus respirer.
Dis-moi que tout cela ne rime à rien, que tout est juste insensé, dis-le moi encore, qu’on ne peut pas y résister.
Fais-moi sentir, fais-moi me faire sentir, que la terre vibre sous nos pieds, alongées côte à côte après l’amour et que la vie affleure dans mon rythme cardiaque.
Trace ma ligne que je puisse traverser et te rejoindre, dis-moi que tout cela aura une fin, enfin.
Attrape l’araignée et ne te fais pas manger.
Pot au feu de princesses 12 décembre, 2010
Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , 3 commentaires
La nuit dernière, j’avais une idée géniale de post pour le blog. Ca c’était la nuit dernière. Entre temps, j’ai dormi, j’ai rêvé, fait la grasse matinée, inventé un nouveau meuble, scié, poncé, vissé, regardé l’épisode8 de la saison 3 de Fringe, répondu par la négative à 5 invitations dominicales en prétextant une certaine fatigue (archi faux mais j’ai eu trop de mal à trouver l’EP 8 de la S 3 de Fringe) et… et voilà, la seule chose dont je me souvienne c’est cette idée d’article, absolument géniale, mais le contenu m’a lâchement échappé.
Il faudrait pouvoir inventer un bloc-note directement greffé aux synapses du cerveau afin de pouvoir tout enregistrer, quoique toutes mes pensées ne soient pas bonnes à dire. Comme cette fameuse histoire de princesse aux petits pois, dont la suite pourrait être la « princesse carotte/purée » (pour continuer dans la déclinaison alimentaire), une princesse douceâtre et un peu bof-bof et tout cela finirait en pot au feu de princesses.
Dans la marmite on trouverait la princesse navet (bon celle-là n’est jamais très bonne), la princesse carotte (que je n’aime pas du tout), la princesse pomme de terre (qui tient bien au corps) et la princesse tout en viande (bien en chair quand elle n’est n’est pas filandreuse). N’oublions pas la princesse laurier (celle-là a du piquant mais est nocive à haute dose) et la princesse au thym (qui reste coincée entre les dents).
Il faudrait surveiller ce ragout qui mijoterait à n’en plus finir et pour peu que l’on soit agrippé devant l’EP 8 de la S3 de Fringe, on finirait par oublier tout ce petit monde dans la casserole. La marmite déborderait de partout, éteignant au passage le feu de la gazinière, mais, trop absorbée par l’épisode de Fringe, on ne sentirait pas le gaz et tout d’un coup ça ferait un énorme BOUM ! et on sortirait de là fissa, le chien sous le bras et la tête hirsute en se disant que la cuisine de princesse ce n’est pas du tout notre dada.
Oublions le pot au feu, un bon bain chaud et une coupe de champagne suffira. En somme cet article ne veut absolument rien dire.










